J.-C.). -2 700 Début de l’âge du Bronze (jusqu’en -1 100). Le pays s'est en effet divisé politiquement, entre plusieurs centres de pouvoir (Memphis, Hérakléopolis, Thèbes). J.-C.) face au dieu Shamash, détail de la stèle du Code de Hammurabi. Et comme vu plus haut on repère également par les textes des Celtes dans le nord de l'Italie (Gaule cisalpine), la péninsule Ibérique (Celtibères), et aussi dans les îles britanniques. Cela marque symboliquement la fin définitive de la civilisation mésopotamienne antique[209]. Ces différents royaumes se stabilisent et se consolident aux VIe – VIIe siècles, durant la première partie de ce qui est classiquement considéré dans ces pays comme le « Haut Moyen Âge ». La « porte des lions » de Hattusa (Boğazkale), la capitale des Hittites. La colonisation grecque se porte également plus à l'est, où la principale fondation grecque est Massalia (v. 600 av. Plus historiquement, câest au gré des échanges économiques, puis de lâexpansion politique et militaire de lâempire en Méditerranée que sâest constituée lâidentité romaine. Au début de l'âge du fer elles forment un ensemble prospère et dynamique, divisé en plusieurs royaumes, en premier lieu Tyr qui a une position prééminente, avec aussi les cités d'Arwad, Sidon et Byblos. On peut aussi souligner le début d'une stratification socio-économique marquée, et des métiers spécialisés, si l'on veut souligner le mode de production. L'ouest des Balkans est occupé par les Illyriens, qui sont eux aussi au contact d'implantations coloniales grecques (Epidamnos, Apollonia) et des Macédoniens[160]. ), mais le début du Ier millénaire av. Musée du Louvre. Papyrus d'Ani, copie du Livre des morts des Anciens Égyptiens, v. 1200 av. C'est sur cette base qu'elle peut partir à la reconquête des territoires perdus dès la seconde moitié du Xe siècle av. Il en va de même pour les groupes vivant plus loin, les Maures, unis par le roi Baga[145]. -4 000 Premières traces d’occupation en Grèce. Un second triumvirat est fondé par les généraux de César, Marc Antoine et Lépide, rejoints par Octave, le neveu et héritier désigné de César. Hervé Inglebert, Sylvain Destephen et Bruno Dumézil (dir. Dans le milieu savant, les références antiques perdurent, chez les philosophes, poètes et auteurs de pièces de théâtre, et aussi en psychologie avec Freud et son fameux « complexe d'Oedipe »[313]. Assur est à cette époque une cité peu puissante politiquement, mais ses marchands ont tissé un réseau commercial très lucratif en Anatolie, documenté par des milliers de tablettes mises au jour à Kültepe (période paléo-assyrienne). Du point de vue linguistique, cette période voit l'araméen se répandre et devenir la langue vernaculaire de la Mésopotamie et aussi du Levant méridional, en plus de la Syrie. Il est documenté notamment par les lettres d'Amarna, des tablettes cunéiformes retrouvées en Égypte relevant de la correspondance officielle des rois Amenhotep III, Akhénaton et Toutankhamon, et aussi des textes diplomatiques hittites mis au jour à Hattusa. Â. Une fois le pouvoir omeyyade renforcé, Constantinople est assiégée à plusieurs reprises, mais tient bon, et l'empire byzantin amorce une série de changements consolidant son organisation défensive. La concentration politique et a conduit à un système reposant sur une poignée de grandes puissances : l’Égypte, les Hittites, le Mittani puis l'Assyrie, Babylone et l'Élam[52]. Du reste dans ce domaine l'époque hellénistique doit plus aux approches hiérarchiques développées à l'époque classique dans le royaume de Macédoine ou chez les tyrans des cités siciliennes, et aux ligues « fédérales » qui se développent dans plusieurs régions de Grèce pour assurer leur défense face aux agressions extérieures[140]. En Babylonie à la même période arrive une autre population, sans doute d'origine ouest-sémitique et liée aux Araméens, les Chaldéens. Monnaie en or à l'effigie de Constantin Ier et du Sol Invictus, (dieu-soleil). L'influence perse sur les institutions et l'art des royaumes indiens (notamment l'empire maurya) a été questionnée, mais rien de concluant n'a été démontré[201]. Mineure en Antiquité grecque et romaine 1. Ny Carlsberg Glyptotek. Pour aller plus loin dans la postérité, la christianisation du monde antique est « un des rares événements dont les conséquences ont été essentielles pour l’histoire mondiale » (H. Inglebert)[297]. ), de leurs commentaires explicitant ce qu'est la bonne manière de croire et pratiquer (textes de Pères de l’Église, Talmud), de l'affirmation d'autorités religieuses édictant et supervisant ces croyances et pratiques (évêques, philosophes païens, rabbins, prêtres zoroastriens), aussi l'émergence d'un culte des « saints hommes », avec des lieux de pèlerinage marquant le paysage religieux. J.-C. British Museum. Les communautés et institutions chrétiennes s'inscrivent d'abord dans le cadre de la cité antique, puis, avec le délitement de celle-ci, elles ont un rôle central, en particulier les évêques qui deviennent des figures majeures de la vie politique des royaumes christianisés. Cela est amené à se répéter avec d'autres, en Pannonie avec d'autres Goths, des Alains et des Huns. Rhodes monte en puissance au début de la période, et devient une des grandes cités commerçantes du monde grec ; elle est restée célèbre pour son colosse, érigé pour commémorer la victoire contre Démétrios Poliorcète[171]. La très prospère Égypte a été annexée sous Auguste, devenant domaine personnel de l'empereur, l'Hispanie est complètement soumise, puis les régions alpines, et la Pannonie. J.-C., Musée archéologique de Sparte. Les riches campagnes égyptiennes confèrent à ce pays une grande importance économique. Bien qu'il se retire du pouvoir par la suite, cela montre la voie à d'autres généraux ambitieux et populaires : Crassus et Pompée, qui ont remporté des victoires en Asie, rejoints par Jules César avec qui ils forment le premier triumvirat pour contrôler la vie politique romaine, le Sénat étant de plus en plus soumis à leurs volontés. La critique textuelle des livres bibliques, les découvertes archéologiques et l'apport des textes provenant des régions voisines permettent d'affiner un peu la connaissance de cette période. Le temple de Zeus d'Olympie, Ve siècle av. Par la suite le gouvernement d'un seul est plus l'exception que la règle, ce qui n'éteint pas les rivalités au sommet du pouvoir, loin s'en faut. Selon la légende, câest Enée, fils dâAphrodite et héros de la guerre de Troie, qui, au terme dâune longue errance en Méditerranée, sâinstalle dans le Latium (XIIe siècle av. Cette idéalisation et cette subjectivité marquée ne sont plus vraiment de mise dans les études historiques de ces périodes, qui y ont notamment opposé des aspects moins reluisants de ces civilisations aux yeux des modernes (exclusion des femmes de la vie publique, esclavage, traitement des étrangers et des catégories sociales basses), et de la remise en question des idées sur la supériorité de cet âge par rapport aux civilisations « orientales » ou à l'Antiquité tardive/Moyen-Âge. Cette période voit l'élargissement du monde connu se poursuivre. Ce processus passe aussi par des déprédations et pillages, à la suite de conquêtes militaires (notamment la prise de Rome par les armées napoléoniennes). J.-C., et ils constituent progressivement des petits royaumes appuyés sur des sites fortifiés. Comme pour les autres périodes de l'histoire, l'histoire antique se constitue progressivement en champ d'étude autonome au XIXe siècle, avec la création de revues et séries de livres spécialisés, de chaires académiques, etc. Ces deux civilisations fondent les premiers États et les premières villes, puis développent des royaumes territoriaux de plus en plus stables et étendus, ces phases de croissance étant interrompues par des périodes de division et d'instabilité. L'Antiquité classique, qui va d'environ 776 av. Les Parthes se rendent indépendants des Séleucides, puis se soumettent à nouveau à eux vers 210, avant de rompre définitivement avec eux en profitant de leur affaiblissement consécutif à la paix d'Apamée en 188. Cela est visible dans des manières différentes chez des grandes figures de la période telles que Caravage, Le Bernin et Borromini. Accueil > Hommes et femmes dans l'Antiquité grecque et romaine. Cette périodisation n'est pas forcément adaptée hors du monde occidental et vouloir l'appliquer nolens volens n'a pas grand sens. L'emploi du terme « classique » est cependant souvent préservé dans les études historiques (surtout pour désigner plus précisément la Grèce classique), par convention, même si certains préfèrent s'en défaire pour des dénomination plus neutres[130],[131]. En Irak on estime que les cultes païens ne s'éteignent que dans les premiers siècles de la période musulmane (des continuités sont attestées jusqu'au Xe siècle)[280]. Sceau-cachet en argent inscrit en cunéiforme et hiéroglyphes hittites du roi Tarkasnawa de Mira-Kuwaliya, une des entités politiques liées à l'Arzawa, XIIIe siècle av. Ses rois constituent à la fin du XVIIe siècle av. La première moitié du IIe millénaire av. Cela est partiellement vrai, mais également réducteur ne serait-ce que parce que l'évolution historique ne peut être résumée à une séquence linéaire de civilisations, celles-ci ayant toujours des origines variées[19]. Le sort des armes est plus que jamais prépondérant avec l'affirmation de la figure de l'empereur militaire. Après une phase de reflux marqué à la fin du IIe millénaire av. J.-C. - 476 apr. Hommes et femmes dans l'Antiquité grecque et romaine. Les textes assyriens qui documentent cette région y mentionnent la présence des Mushki, apparemment une population qui s'est mêlée aux Phrygiens. Elle est détruite en 240 par les Sassanides après un long siège et désertée[221]. Ailleurs le processus est moins rapide : les Francs saliens, établis en Belgique seconde autour de Cambrai, parviennent sous Clovis (481-511) à dominer la Gaule, notamment après avoir vaincu les Wisigoths à Vouillé (507) et s'être inspiré de leur mode de gouvernement ; les Alamans sont installés plus à l'est entre Danube et Rhin ; les Suèves tentent de se tailler un territoire en Espagne face aux Goths, mais ils doivent se contenter du nord-ouest. INVERSION, DÉTOURNEMENT ET TRANSGRESSION Genre et pratiques socio-politiques dans l’Antiquité grecque et romaine Il connaît son apogée territorial sous le règne de Tigrane II (95-55 av. Au nord de la péninsule se trouvent d'autres peuples, et des Gaulois s'y installent vers la fin du Ve siècle av. L'accumulation d’œuvres antiques est un signe de prestige aussi bien chez les familles royales que les élites. L'HOMOSEXUALITE FEMININE DANS L'ANTIQUITE GRECQUE ET ROMAINE (COLLECTION D'ETUDES ANCIENNES) (FRENCH EDITION) (ETUDES ANCIENNES SERIE GRECQUE) By Sandra Boehringer *Excellent Condition*. C'est le début du Moyen Empire (v. 2030-1780 av. Son héritage est préservé et prolongé au millénaire suivant par des peuples parlant une langue sémitique, l'akkadien, qui coexistaient avec elle jusque-là, finalement rassemblés autour de la monarchie de Babylone. Il est très complexe d'évaluer l'importance numérique des Chrétiens à ce moment-là, peut-être autour du dixième de la population de l'empire, et surtout dans sa moitié orientale. Il devient en plus progressivement la lingua franca du Moyen-Orient : l'« araméen d'empire » est ainsi la variante de l'araméen employée par l'administration perse achéménide pour les communications entre provinces (alors qu'à l'intérieur de celle-ci chaque région écrit suivant ses propres habitudes). Une lettre de la correspondance diplomatique entre Burna-Buriash II et le pharaon Nibhurrereya (Toutânkhamon ?) Mais la domination assyrienne n'est jamais acceptée et les rois sont confrontés à des révoltes dans à peu près toutes leurs provinces, y compris en Assyrie même, où les successions génèrent à plusieurs reprises des crises. Depuis toujours, nos peuples européens ont pris comme référence l'antiquité grecque et romaine. Des mosquées sont érigées pour servir de lieu de culte à la nouvelle religion, les relations avec les populations non-musulmanes sont régulées, etc. Ceux-ci lancent par la suite des raids qui atteignent la riche région de Thrace (notamment sa capitale Odessos, l'actuelle Varna), et les abords de Constantinople. J.-C.), âge du bronze moyen (v. 2000-1500 av. Au sortir de cette phase formative, la société arabo-musulmane et ses structures politiques évoluent donc très vite, et la culture islamique « classique » achève de se former. J.-C. se proclamant « roi du Monde » (plus exactement « roi des quatre parties (du Monde) », puisqu'ils se représentaient le Monde comme un espace plan divisé en quartiers). Les tensions que peuvent générer ces questions d'appropriation du passé antique se sont vues dans le litige ayant opposé la Grèce à l'État de l'ex-Yougoslavie appelé Macédoine, après l'indépendance de ce dernier, qui s'est accompagné de l'incorporation de symboles issus de la Macédoine antique (le soleil de Vergina figurant sur son drapeau, aéroport international Alexandre le Grand à Skopje). Sur le plan politique l'indépendance est acquise durablement (les Séleucides étant affaiblis après leurs défaites face à Rome), sous la dynastie des Hasmonéens, en revanche l'hellénisme judéen est consolidé par les nouveaux souverains. Il reste l'objet de disputes récurrentes entre les deux, jusqu'aux derniers conflits les opposant au VIIe siècle, quand la balance penche en la faveur des Byzantins. J.-C., donnant par extension la dénomination de Grèce classique à la période qui va des guerres médiques aux conquêtes d'Alexandre le Grand (480-323 av. Accessed January 27, 2021. Les conflits se poursuivent au IVe siècle, avec l'Arménie qui balance d'une allégeance à l'autre. En revanche son fils Nékao II échoue à s'implanter au Levant, défait par les Babyloniens. Quoi qu'il en soit le Christianisme s'impose parmi les élites romaines, son triomphe sur les mouvements opposés (notamment sous le règne de Julien, l'« Apostat ») se marquant à la fin du IVe siècle par son adoption comme religion officielle, et des événements symboliques tels que le retrait de l'Autel de la Victoire du Sénat de Rome en 391/2. Statuette de Pépi Ier, VIe dynastie. La guerre et les rivalités ont pu jouer, de même que les facteurs environnementaux, la diversité offerte par le milieu de Basse Mésopotamie (plaine alluviale, marécages, steppe) ayant pu aider à la spécialisation agricole, à la constitution de surplus grâce à la possibilité de développer une agriculture irriguée à fort rendement sur un grand territoire, aussi au développement des échanges par le biais des voies fluviales. Palais nord de Ninive, British Museum. British Museum. L'usage de l'écriture se développe, pour des finalités administratives mais aussi des activités savantes (archives de Girsu, Shuruppak, Adab). L'art parthe mêle donc influences iraniennes, mésopotamiennes et grecques. L'empire sassanide comprend aussi de nombreux Chrétiens, la majorité adoptant au Ve siècle le Nestorianisme, et des Juifs. On trouvait en Arabie beaucoup de pratiquants des religions monothéistes (les rois de Himyar avaient favorisé successivement le judaïsme puis le christianisme), et certains estiment que le paganisme n'y serait pas forcément aussi fort que ce qui est généralement supposé, voire marginalisé à l'époque de Muhammad[262]. Certaines régions (Égypte, Israël) sont mieux couvertes par les fouilles que les autres, a fortiori quand il s'agit de pays ayant connu des troubles politiques pendant plusieurs décennies, comme la Mésopotamie (l'Irak). Lorsque son fils Alexandre montre sur le trône, sa domination est suffisamment consolidée pour qu'il puisse envisager de partir à la conquête de l'empire perse[138]. Le Levant méridional, que l'on commence alors à appeler Palestine (bien que les Philistins qui sont l'origine de ce nom aient disparu[214]), passe sous domination lagide après la conquête grecque, puis à partir de 200 av. Ainsi dans le domaine des mathématiques et de la technique, cette période est marquée par les travaux d'Euclide, d'Archimède, d'Ératosthène ; l'astronomie se développe avec Aristarque de Samos et surtout Hipparque (à partir d'éléments repris des écoles babyloniennes de l'époque) ; d'autres savants accomplissent des travaux en médecine à la suite des avancées hippocratiques ; etc.[183]. But now that such an idea is considered simplistic or wrong, we still can consider writing the most evident and symbolic culmination of the entire process. )[232] ; de plus leur étude est souvent marquée par des présupposés intellectuels qui sont très discutés (opposition Orient/Occident, ethnocentrisme, culture dominante, colonialisme et post-colonialisme, diaspora, etc.). Ce programme vous offre des cours en petits groupes, une communauté étudiante tissée serrée, une salle de documentation et un musée. Cela n'empêche pas des récupérations du passé antique à des fins d'affirmation nationale. Les inspirations classiques se retrouvent dans la peinture et également l'opéra de l'époque. Selon la légende, cest Enée, fils dAphrodite et héros de la guerre de Troie, qui, au terme dune longue errance en Méditerranée, sinstalle dans le Latium (XIIe siècle av. Après le déclin du royaume d'Awsân (v. 800-500 av. Parmi ces courants, le Mandéisme, qui se développe en Babylonie, survit encore de nos jours[270]. J.-C.), s'assure la domination du Levant face à l'Égypte durant les dernières années du règne de son père. La notion d'Antiquité a été élaborée à partir des civilisations anciennes de la Grèce et de Rome. Par bien des aspects l'empire et la religion des premiers temps de l'Islam sont héritiers de ceux de l'Antiquité tardive. Ruines du complexe funéraire du roi Djéser à Saqqarah, dominées par sa pyramide à degrés, XXVIIe siècle. Plus tard, sous le règne dâHadrien, lâEmpire connaît une économie favorable, propice à lâépanouissement artistique (villa dâHadrien à Tivoli) avant que les invasions barbares du IIIe siècle commencent à affaiblir progressivement la puissance romaine. J.‑C. La date de fin de l'Antiquité est débattue et imprécise. J.-C.). L'Urartu, la Babylonie, l'Élam puis l'Égypte sont vaincus à plus d'une reprise, les royaumes de Syrie et du Levant annexés l'un après l'autre, une partie de leur population déportée et délocalisée dans d'autres provinces, ou en Assyrie même[109].